Les conséquences de l’épidémie de la Covid 19 sont nombreuses, notamment sur l’immobilier et encore plus sur l’immobilier locatif.  L’impact de la crise du coronavirus est très marqué auprès des loueurs en location saisonnière.

En effet, le taux d’occupation des logements en 2020 a été divisé quasiment par 10 par rapport à 2019. De plus, ceux qui ont réussi à louer ont baissé leurs tarifs de plus de 40%. Ainsi, le tarif à la nuitée s’est effondré de près de 50% depuis le début de la pandémie.

 

Une baisse significative de la location saisonnière type Airbnb

Conséquence, de nombreux propriétaires se sont mis à la location longue durée. Une affirmation prise d’ailleurs très au sérieux par Airbnb, qui propose désormais une offre de séjour longue durée sur son site internet. Selon une récente étude de pap.fr, un propriétaire sur trois se détourne de la location en court séjour touristique :  9 % ont déjà arrêté en raison des effets de de la crise sanitaire et 24 % envisagent de le faire à court terme.

Un an après le début de la crise sanitaire, les propriétaires qui utilisent Airbnb dans les métropoles font grise mine. A l’inverse, ceux des villes plus petites comme Annecy n’ont jamais vu autant de Français affluer. Ainsi, la location meublée a désormais le vent en poupe sur tout le territoire et en particulier dans des villes comme Bordeaux, avec +91 % d’annonces de meublés publiées cet été, ou encore Nice avec + 84 % d’annonces de meublés publiées. À Bordeaux, les loyers des locations meublées (toutes superficies confondues) ont connu une hausse de + 12 % entre le mois de mai et le mois de septembre 2020, par rapport à la même période en 2019. Ce phénomène s’explique entre autre par le fait que de nombreux propriétaires qui, jusque-là, privilégiaient la location meublée saisonnière de courte durée via les plateformes dédiées, ont changé de stratégie.

Une tendance plus marquée à Paris et en Île-de-France où 12 % des propriétaires ont déjà retiré leur bien de ce type de location, contre 6 % en province. Les propriétaires ont souffert de la chute brutale du tourisme international et du faible report de la clientèle française, qui a privilégié cet été des villes comme Nice, Toulon, Marseille, Montpellier, Bordeaux mais aussi Toulouse ou Strasbourg pour les congés.

Un regain de la location meublée longue durée

Face à un marché de la location touristique atone, les propriétaires ont compris que la location meublée de longue durée pouvait leur permettre de tirer leur épingle du jeu. Les loyers des locations meublées sont, le plus souvent, entre 15 et 20 % plus élevés que ceux des locations vides.

Aussi, la rentabilité d’une location nue peut être jusqu’à deux fois moins intéressante que celle d’un meublé. Et bien que le turnover des locataires soit plus important dans les locations meublées, le risque de vacances locatives y est plus faible que pour les locations vides.

Enfin, au bail d’un an, reconductible de manière tacite d’un bien loué meublé, s’ajoute un autre contrat de location : le bail mobilité. S’il ne peut être reconduit, ce bail a une durée personnalisable, de dix mois à un an.

Patience, car une fois la majorité des gens vaccinés, et le retour des touristes en masse, la location de courte durée repartira de plus belle…

 

Quoiqu’il arrive, chez Homelike Home, on sait « dénicher » le bon achat, et notamment le bon investissement locatif, dans des villes de province qui restent attrayantes pour de nombreux parisiens en télétravail, mais aussi en quête d’espace vert et de qualité de vie, pendant ces longs mois de confinement. Faites appel à notre équipe de chasseurs immobilier, aussi bien à Aix en Provence, Bordeaux, Lyon, Marseille, Nantes, Nice, Lille…