Jamais deux sans trois, nous voilà face à un 3ème confinement tant redouté. Qui l’eut cru, 1 an après le 1er confinement qui a eu lieu du 17 mars au 11 mai 2020, nous sommes toujours dans la même situation ou presque. Nous nous intéressons particulièrement aux conséquences économiques de ce 3ème confinement, et notamment les répercussions sur le marché immobilier au niveau national.

La France a dépassé ce jeudi 15 avril le seuil des 100 000 morts de la Covid-19 depuis le début de l’épidémie. Malgré les efforts faits sur la vaccination, la troisième vague est rude et la perspective de rouvrir commerces et restaurants mi-mai devient incertaine.

 

 

 

Ce troisième confinement permet heureusement aux particuliers de faire avancer tous leurs projets immobiliers : visites, état des lieux, déménagement…tout est possible pour acheter, vendre ou louer un logement. En revanche, les déplacements pour les vacances sont interdits !

 

Le marché immobilier résiste pour l’instant

Dans ces zones rouges, si les agences immobilières doivent garder le rideau baissé, le gouvernement a précisé que les visites immobilières liées à l’acquisition ou à la location d’une résidence principale sont autorisées, lorsqu’elles ne peuvent pas être différées. Autrement dit, les déplacements en vue d’acheter ou de louer une maison de campagne ou toute autre résidence secondaire sont interdits.

Même si cette mesure peut paraître restrictive, elle l’est beaucoup moins que celle mise en place lors du premier confinement, pendant lequel les visites immobilières étaient tout simplement interdites.

Le marché de l’immobilier au niveau national résiste probablement à un énième confinement, puisque les prix des logements, loin de reculer ni même de ralentir, continuent d’accélérer. Selon Michel Mouillart, porte-parole du baromètre LPI-SeLoger, « rien ne vient freiner la hausse des prix constatée depuis le printemps 2019 : ni la crise sanitaire, ni deux confinements, ni leurs conséquences économiques et sociales, ni le resserrement de l’accès au crédit ». En revanche, on note que depuis ce début de l’année 2021, le marché de l’immobilier dans l’ancien a été affecté par la montée des incertitudes.

Aujourd’hui, la tendance est favorable pour emprunter et concrétiser ses projets immobiliers. Si le contexte économique est fortement impacté par la crise sanitaire, le marché immobilier semble être un exemple parfait de résilience.

 

Un marché en pleine mutation

Les professionnels du secteur immobilier ont démontré leur capacité d’adaptation et d’innovation en mettant en place des démarches 100 % dématérialisées. « Visitez de votre fauteuil » est notre baseline depuis longtemps chez Homelike Home, avec pour but de faire déplacer notre client uniquement pour visiter « le bon produit immobilier », et en réalisant des visites en vidéo, photos avec des comptes rendus de visite ultra détaillés, permettant de voir toutes les qualités et les défauts d’un bien immobilier visité.

 

Autre point positif, certaines villes de province gagnent en dynamisme : Nantes, Strasbourg, Lyon et Marseille voient leurs prix progresser sur ce début d’année. À l’inverse, Paris intra-muros note une baisse des prix de 0,5% sur la même période. alors que les prix des villes au sein de la petite et grande couronne augmentent légèrement : Hauts-de-Seine (+0,5%), Val-de-Marne (+0,4%), Seine-et-Marne (+0,6%). De plus en plus de propriétaires aspirent à une « vie meilleure » avec un jardin, une maison, une terrasse, une maison à la campagne, une maison avec vue sur la mer, et ont du mal à « supporter » la promiscuité des voisins qui est imposée de force avec ces confinements successifs.

Il est donc un peu tôt pour voir quel  sera l’impact de la covid 19 sur le marché immobilier, mais ce que l’on peut dire avec notre oeil de chasseur, c’est que le marché sera à deux vitesses :

  • un marché avec un bien immobilier type confinement, qui trouvera toujours preneur, même à un prix de vente très élevé. L’exemple type est un appartement en dernier étage, avec balcon et idéalement terrasse, et encore mieux une maison avec jardin en s’éloignant des grandes métropoles françaises.
  • un marché avec un bien immobilier « moyen », avec des défauts certains tels que vue sur un boulevard bruyant, promiscuité avec les voisins, vis à vis pesant…qui lui verra son prix diminuer au cours des prochains mois, voire même sur plusieurs années.

Il est donc plus que nécessaire d’être bien accompagné pendant cette période de doute, par un professionnel de l’immobilier et notamment un chasseur immobilier pour « dénicher » le bon achat immobilier au bon endroit !