Jamais deux sans trois…C’est reparti pour un 3ème confinement, alors que le printemps est généralement synonyme de dynamisme en immobilier avec une folle envie de changement, de déménagement et surtout d’achat immobilier !

 

Fort heureusement avec ce 3ème confinement, les visites de biens immobiliers restent autorisées uniquement pour l’achat ou la location. Interdites au printemps 2020 puis du 30 octobre au 28 novembre dernier, les visites sont cette fois autorisées, sans limite de distance. Il est donc possible de quitter, de rejoindre et de parcourir un des départements soumis à des mesures renforcées pour des visites.

Qu’en est-il des banques et organismes de prêsts : Les banques et établissements de crédit continuent pendant le confinement de traiter les demandes de crédit immobilier. Fortes de l’expérience des confinements et mieux organisées, elles prévoient des délais d’instructions des dossiers dorénavant plus ou moins normaux.

Pour l’instant, les taux moyens restent stables à 1,05 % sur 15 ans, 1,25 % sur 20 ans et 1,45 % sur 25 ans.

En avril 2021, après un mois de mars marqué par les premières remontées de taux de crédit immobilier de l’année, on observe des stratégies divergentes de la part des banques. Alors que certaines remontent faiblement leur barème (+ 0,05 % à + 0,10 %) d’autres au contraire baissent leur taux de 0,05 à 0,20 % et même jusqu’à -0,35 % pour une banque nationale, sur certains profils.

 

Avec l’extension du confinement à l’ensemble du territoire et la fermeture de certains commerces, de potentiels emprunteurs vont être à nouveau mis au chômage partiel, avec de probables difficultés pour obtenir un crédit immobilier.

 

Pourquoi les banques refusent-elles certains dossiers ?

 

1°- Chômage Partiel :

Avec ce TROISIEME CONFINEMENT, davantage de personnes se retrouvent au chômage partiel, et sont donc, hélas, plus difficiles à financer dans les prochaines semaines…

Il est possible de financer des emprunteurs qui se retrouvent au chômage partiel, au cas par cas, à condition qu’ils aient de l’ancienneté professionnelle et de l’épargne de précaution… Mais cela dépend aussi du secteur d’activité dans lesquels ils travaillent. S’il s’agit d’un secteur très touché par la crise, la banque refusera.

Cela varie donc beaucoup d’une banque à l’autre. Certaines acceptent de prendre en compte le salaire à taux plein si l’emprunteur a suffisamment d’ancienneté, alors que d’autres tiennent compte systématiquement de la baisse de revenus liée au chômage partiel. D’autres encore demandent que l’emprunteur ne soit plus au chômage partiel depuis au moins un mois, au moment de la demande de crédit pour l’accorder…

Conclusion : Être au chômage partiel peut être un frein pour certaines banques car se pose la question de l’avenir de l’emprunteur lorsque le dispositif de soutien du gouvernement prendra fin…

2°- Certains éléments du dossier peuvent être des causes de refus de prêt:

Le découvert bancaire, et plus largement la gestion des comptes en est une. La présence d’agios indique en effet au conseiller une mauvaise gestion des comptes. Mais ce n’est hélas pas la seule raison….

  • Un taux d’endettement dépassant les 33% en est une autre, tout comme le niveau d’épargne, le reste à vivre après crédit immobilier, le niveau d’apport, la stabilité professionnelle ou encore la santé de l’emprunteur…

Le taux d’usure est le taux maximum auquel doivent se référer les banques lorsqu’elles financent des particuliers. C’est-à-dire que le taux immobilier qu’elles vous proposent est encadré. Et tous les frais liés au crédit sont intégrés au coût total du prêt immobilier, qui ne doit pas dépasser le fameux taux d’usure.

Le but de ce taux est de protéger les emprunteurs. Toutefois, dans certains cas, et en raison de taux d’emprunt très faibles, il peut s’avérer excluant pour certains profils d’emprunteurs. Le taux d’usure est défini par la Banque de France chaque trimestre.

  • La stabilité professionnelle est un élément clé pour souscrire un prêt immobilier. La banque se basera en effet sur vos revenus, pour établir votre capacité d’emprunt en fonction d’un seuil qu’elle ne peut pas forcément dépasser : 33% de vos revenus. Mais elle ne s’arrête pas à votre taux d’endettement ou au montant de votre salaire.

Ce qui intéresse aussi le banquier est votre type de contrat de travail. Etes-vous en CDI ? Etes-vous ancien dans l’entreprise ? Votre période d’essai est-elle validée ? Autant de questions qui rassureront ou non le banquier, qui évalue le taux d’intérêt et l’octroi du crédit immobilier en fonction du facteur risque. Si vous exercez une activité professionnelle à votre compte ou que vous êtes en CDD, vous devrez démontrer votre stabilité depuis au moins deux ans. Mais si vous êtes dans cette situation, obtenir un prêt peut être plus compliqué, surtout si vous empruntez seul !

 

  • Le niveau d’apport ou la durée du crédit immobilier. Si certaines banques acceptent les financements sans apport, également appelés crédits à 110%, certaines exigent un apport de 10% à 20% minimum du coût de l’acquisition. Somme qui permettra de couvrir les frais liés à l’achat, notamment pour payer les frais de notaire.

 

  • L’assurance emprunteur. L’état de santé de l’emprunteur peut être un élément bloquant pour souscrire un crédit immobilier. Et ce, malgré la convention Aeras qui a pour vocation l’accès au crédit des profils à risques.

Dans certains cas, le coût de l’assurance du crédit immobilier est tellement élevé (avec donc des risques importants pour la banque) que le TAEG (taux annuel effectif global) dépasse le taux d’usure. Dans ce cas, la banque ne peut pas financer le particulier.

Les établissements bancaires sont donc particulièrement attentifs :

– au reste à vivre : part des revenus restant à la disposition d’un emprunteur une fois soustraites les charges de remboursement des emprunts. Cette somme doit être suffisante (800 € pour une personne seule en moyenne, 1500 € pour un couple, et 250 € par enfant) pour payer chaque mois les charges courantes du ménage.

– aux découverts bancaires : ils sont rédhibitoires, notamment s’il y a un saut de charge, c’est-à-dire une mensualité de crédit supérieure au loyer actuel.

– à l’épargne résiduelle après projet : elle évitera à l’emprunteur de devoir souscrire un crédit à la consommation en cas de dépenses imprévues ou permettra de faire face au remboursement de quelques mensualités en cas de difficultés financières.

 

Comment réagir face à un refus de prêt ?

 

 

 

Même si la banque n’a pas à justifier un refus de prêt, renseignez-vous pour savoir quels aspects du dossier ont été bloquants.

Est-ce qu’il s’agit de votre taux d’endettement, de votre niveau d’apport trop faible, de la mauvaise gestion courante de vos comptes bancaires…?

Le découvert est souvent rédhibitoire pour obtenir un prêt. En effet, pour certaines le découvert bancaire est rédhibitoire quand d’autres se montrent moins regardantes? en fonction des autres données du profil de l’emprunteur.

Le premier refus bancaire est toujours un peu stressant, surtout qu’on a une durée limite inscrite dans le compromis pour trouver une offre de prêt. Mais il ne faut pas se décourager et « frapper » très rapidement à d’autres portes ! Vous n’avez pas le temps de chercher votre financement, faites appel à un courtier qui fera le tour des banques à votre place, avec la garantie de trouver certainement un meilleur taux que vous.

« Les primo accédants et les investisseurs exclus en nombre ces derniers mois, relancent désormais leurs projets immobiliers. L’espoir d’un financement semble de retour pour ces acheteurs », selon Philippe Taboret, Directeur général adjoint de la CAFPI, courtier en prêt immobilier.

 

Toutefois, même si depuis la publication de la notice précisant la recommandation du HCSF (Haut Conseil de Stabilité Financière) fin janvier 2021, la plupart des banques indiquent pouvoir aller jusqu’à 35 % d’endettement, elles restent tout de même vigilantes. D’ailleurs, peu de banques à ce jour acceptent de financer à nouveau sur 25 + 2 ans, et certaines même se limitent encore à 20 ans pour les investissements locatifs.

Bien qu’à la recherche de clients, les établissements ne font pas l’impasse dans leurs études de dossiers des risques futurs sur l’emploi et les revenus. Pour accorder un crédit, les banques vérifient si le montant total des emprunts contractés n’est pas trop important par rapport aux revenus, et si le remboursement pourra être assuré à long terme.

 

Chez Homelike Home, nous validons toujours la capacité d’obtention de prêt, en amont du dossier. En effet, lors de la définition du cahier des charges avec notre client, nous précisons toujours le montant d’apport personnel, le montant d’emprunt possible, et l’engagement de la banque avec une lettre d’accord de principe. Chercher un appartement ou une maison pour un client qui, au final ne pourra pas obtenir son emprunt pour acheter le bien déniché par l’équipe Homelike home, est très déceptif et une perte de temps et d’argent pour tout le monde. Alors mieux vaut tout valider en amont et rendre son projet d’achat immobilier réalisable…