Est-ce que la canicule aura des conséquences directes ou indirectes sur l’immobilier à terme ? Est-ce que les gens auront davantage envie d’acheter loin des grandes villes et notamment en Bretagne, en Normandie ou dans des villes plus reculées, comme dans la campagne lyonnaise, en Bourgogne, en Saône-et-Loire ou dans le Perche, région déjà très convoitée par de nombreux Parisiens. Beaucoup d’interrogations sur l’évolution du paysage immobilier en cette rentrée 2022…

 

Une chose est certaine, les canicules de plus en plus fréquentes pourraient inciter les Français à acheter des maisons avec jardin, à l’écart des centres-villes. C’est un phénomène déjà favorisé par les différents confinements que nous avons connus depuis plus de 2 ans !

 

L’augmentation de la fréquence des épisodes caniculaires sur notre territoire aura-t-il un impact sur le marché immobilier ?

 

 

La multiplication des épisodes caniculaires devrait se traduire par une demande soutenue en faveur des logements bien isolés et disposant de la climatisation. Le DPE a déjà été revu et corrigé, mais il y a un lien de causalité obligatoire : les passoires énergétiques sont aussi des passoires climatiques.

 

Ainsi, les logements adaptés aux fortes températures devraient bénéficier d’une meilleure valorisation que dans le passé, d’autant plus que le gouvernement entend imposer de nouvelles règles comme l’interdiction d’installer des chaudières au fioul. Les logements sous les toits comme ceux en rez-de-chaussée sans ventilation naturelle, seront évidemment pénalisés… c’est déjà le cas depuis la mise en place du nouveau DPE.

Le développement du télétravail pourrait faciliter cet exode climatique et sanitaire, même si une très grande majorité des Français devront rester dans leur logement actuel pour des raisons professionnelles ou de coûts. Malgré tout, les plus de 45 ans ont tendance à fuir le cœur des grandes agglomérations et cette tendance va s’accélérer dans les années à venir.

 

Assisterons-nous à un déplacement vers l’ouest et la Bretagne et une chute des transactions dans quelques régions ?

Le déplacement de la population vers l’océan a déjà commencé depuis quelques années. En effet, les Français tendent à se rapprocher de la mer, et notamment de l’océan et privilégient de plus en plus l’ouest  plutôt que le sud de la France.

Sur le plan économique, la région des Pays de la Loire est une des plus dynamiques de France. Ces dernières années, il y a eu également une appétence pour la Bretagne et notamment des villes comme Nantes, Rennes, Brest ou Bordeaux qui ont connu un essor démographique important.

La Bretagne s’est construit une image liée à la nature, au climat tempéré, à une certaine qualité de vie qui lui permet d’être aujourd’hui très appréciée des Français et des étrangers aussi. Ce n’était pas le cas il y a 50 ans.

Le sud de la France, qui, des années 60 aux années 90 a bénéficié d’importants mouvements de population, est depuis quelque temps plus à la peine. Est-ce la crainte des canicules ou celles liées à la suburbanisation et à l’insécurité ? Les raisons peuvent être aussi plus économiques que climatiques.

 

En tous les cas, chez Homelike Home, on note un attrait de plus en plus marqué pour les petites villes de province, et ça déjà depuis 2, voire 3 années.

La rénovation énergétique et l’isolation est la seule solution globale contre la canicule :

 

 

Vivre dans un immeuble des années 1970 mal isolé en pleine ville n’est pas comparable au fait d’ habiter une maison moderne avec un petit jardin… Les ménages aux revenus modestes seront donc plus exposés au risque caniculaire.

Il en sera de même pour les habitants des grandes villes. Il y a similitude entre ce risque et celui généré par la covid que nous avons connue. Ceux qui en auront les moyens auront tendance à privilégier des villes à taille humaine avec des espaces verts.

 

Acheter une maison d’architecte avec la domotique qui permet de résister à de fortes chaleurs se vendra forcément plus chère qu’un ancien pavillon des années 60, où toute l’isolation thermique est à revoir. Cela signifie donc que de nombreuses habitations vont subir une décote de prix dans les années à venir. Les immeuble haussmanniens, tant appréciés des clients étrangers et des Parisiens en général, risquent de voir leurs prix diminuer aussi, car ils sont souvent mal isolés et surtout difficile à isoler, sans « abîmer » les moulures, cheminées et caractéristiques architecturales extérieures.

Pour combattre l’accumulation de chaleur dans un logement, il faut isoler, une idée qui semble contre-intuitive, mais qui est pourtant la seule solution pour lutter contre l’inconfort en été. Quand on parle d’isolation thermique, on pense d’abord à se protéger contre le froid en hiver. Alors qu’en fait, une bonne isolation permet de ne pas souffrir de la chaleur estivale en limitant les échanges d’air entre l’intérieur et l’extérieur.

En hiver, un logement mal isolé subit des pertes de chaleur, et en été, la situation s’inverse : l’air chaud pénètre et fait grimper la température, générant le réflexe de s’équiper d’un climatiseur qui peut faire augmenter très fortement votre facture d’électricité.

Voici les principales déperditions que nos logements connaissent :

  • de 25% à 30% par le toit
  • jusqu’à 25% par les murs
  • jusqu’à 15% par les fenêtres
  • jusqu’à 10% par les planchers bas et les sols.

L’isolation thermique du toit et des combles est la première mesure à entreprendre pour se protéger des températures extérieures.

L’isolation des murs par l’extérieur est la technique la plus efficace pour supprimer les ponts thermiques, elle est aussi la plus simple à mettre en œuvre. La mise en place d’un isolant à l’intérieur est moins performante, et entraîne une perte d’espace.

Changer les fenêtres est aussi une des premières solutions à envisager.

Le choix du matériau isolant est crucial et différent selon qu’on habite dans une région chaude ou plus tempérée.

Pour une bonne protection thermique du logement, il convient de faire un ensemble de travaux qui isole toutes les parois. On commence par le toit pour permettre une meilleure inertie thermique. Agir sur un seul pont thermique n’est pas suffisant pour améliorer significativement la performance énergétique. Dans certains cas, il convient d’installer une VMC à double flux pour ventiler l’air hiver comme été : cet échangeur thermique renouvelle l’air intérieur sans déperdition de chaleur en hiver et sans infiltration de la chaleur en été.

Ainsi, un logement bien isolé affiche une température qui n’excède par 25° en été même si à l’extérieur, il faut plus de 35°.

Quelles sont les aides à la rénovation énergétique :

Les travaux engagés pour une rénovation énergétique globale sont le seul moyen d’offrir une bonne étanchéité à l’air du logement, mais ils coûtent cher : environ 600€ par mètre carré de surface habitable.

Chez Homelike Home, on vous accompagne pour dénicher votre résidence principale, secondaire ou semi-principale, aussi bien en Bretagne, Normandie, Nantes, sud de la France…un peu partout en France, sans oublier Paris et sa banlieue et même grande banlieue qui permet de se mettre au vert facilement. On vous conseille aussi sur le DPE et notamment sur les frais à engager pour bien isoler votre home sweet home. Faites appel à notre équipe de chasseurs immobiliers et faites des économies d’énergie !