FNCIL’Assemblée Générale de la FNCI a enfin eu lieu en zoom…Après l’avoir repoussée à plusieurs reprises, eu égard aux grèves puis au confinement. Nous avons eu l’occasion de partager nos ressentis quant au marché immobilier dans les principales régions et villes de France, à savoir : Bordeaux, Lyon, Nantes, Paris et le Grand Paris.

​Voici dans les grandes lignes, le constat que nous pouvons faire avec les différents membres de la FNCI.

​1°- Un marché très dynamique post confinement à Paris et en Province :

A PARIS, la crise sanitaire et la baisse ponctuelle des volumes de ventes n’ont pas modifié la dynamique haussière des prix.

On note une augmentation des prix de + 8% en 1 an (+ 7,4% en Petite Couronne et de + 5,3% en Grande Couronne)  et un prix/M2 de 10 690 €​ à Paris.

Le confinement correspond à 6 semaines d’effondrement des ventes​.

Au total en Ile-de-France, les volumes de ventes de logements anciens du 2e trimestre 2020 ont baissé de – 28% par rapport au 2e trimestre 2019 (-32% à Paris). 

​La demande reste largement supérieure à l’offre​​ et l’immobilier reste l’investissement préféré des français. Ni les gilets jaunes, ni les grèves ne découragent les primo accédants et les investisseurs français. ​

Le logement en tant que valeur-refuge a été largement confirmé et le confinement a montré l’importance d’être bien logé :

  • Désir de verdure et d’espace.
  • Une revalorisation de l’habitat individuel, à savoir les maisons.
  • Attrait pour la Petite et la Grande Couronne et la Province surtout.
  • Regain d’intérêt pour la pierre refuge car crainte d’une crise financière et volatilité des autres placements. La pierre est une protection pour l’avenir et la retraite. 
  • Les grands projets franciliens (Grand Paris et Jeux Olympiques) ​dynamisent le marché.
  • Le marché locatif reste très tendu notamment avec une pénurie d’offre.
  • Taux des crédits à l’habitat toujours très attractifs.

A BORDEAUX, on note une attractivité qui ne se dément pas !

La forte libération du télé-travail amène une « nouvelle vague » de parisiens qui conservent leur poste sur Paris. et qui désirent s’installer à Bordeaux. On note une stabilisation des prix en 2019-2020, après +38% de hausse entre 2014 et 2019, liée notamment à l’arrivée de la LGV en 2017 – Ligne Grande Vitesse – qui relie Paris à Bordeaux en 2h…. 

Pour la sixième année consécutive, Bordeaux est la ville où les Français aimeraient le plus travailler​ et Bordeaux attire toujours les investisseurs : Début 2020, Meilleurs Agents a établi pour les Echos un classement des villes dans lesquelles on optimise le mieux, le couple rendement – risque locatif. Bordeaux est dans le top 3 (avec Aubervilliers et Pantin)​.

 

A LYON, malgré la situation économique et les incertitudes sur les prochains mois, les acheteurs ont mené leurs projets à terme.

Selon le président de la chambre des notaires du Rhône, on observe même un volume de ventes quasiment rattrapé par rapport au retard accumulé pendant les deux mois de confinement. 

Dans l’ancien, les maisons avec un espace de verdure ou les appartements avec terrasse ou grand balcon ont toujours fortement la côte et se vendent très rapidement, si le prix n’est pas surcôté !

A NANTES, Les biens se font de plus en plus rares et les prix continuent d’augmenter!

Avec plus de 300 000 habitants,  Nantes se place au 6 ème rang des communes les plus peuplées de France. Nantes attire chaque année près de 8 000 nouveaux habitants et entraîne une forte demande de nouveaux logements. Sur les quatre dernières années, on a constaté une augmentation record des prix : près de 10 % / an pour les maisons individuelles et de 5 à 7 % / an pour les appartements. Bien que le marché immobilier nantais soit désormais considéré comme tendu, les prix au m² restent encore abordables pour une ville de cette ampleur avec une moyenne de 3.289 € le m² pour un appartement et de 3.642 € pour une maison.

 

 

​2°- Un marché qui se ralentit depuis la rentrée du mois de septembre, notamment en terme de volume de ventes :

 

PARIS et région parisienne :

La hausse annuelle des prix ralentit un peu dans Paris. On attend une hausse annuelle de +6,6%, pour le mois d’octobre 2020, ce qui fixerait le prix au m2 parisien à 10 860 €. ​​

On voit des modifications de la demande, liées à la crise sanitaire, au développement du télétravail et à de nouvelles attentes vis-à-vis du logement :

  • Mauvaise situation économique mondiale (chômage et revenus).
  • Crainte de l’avenir​.
  • Les taux des crédits immobiliers, toujours très attractifs facilitent les acquisitions MAIS les banques limitent l’obtention de prêt, notamment pour les professions liées au tourisme, aéronautique, hôtellerie, événementiel…) .
  • Attentisme sur le marché immobilier​.

D’après les avants-contrats, la hausse du prix des appartements parisiens devrait ralentir d’ici octobre. Après la petite accélération observée au premier semestre 2020, la hausse annuelle des prix devrait se modérer dans la Capitale car il y a moins d’acheteurs actuellement…D’après toujours les avants-contrats, à fin octobre 2020, les prix des appartements augmenteraient davantage en Petite Couronne (+8,9%) qu’à Paris (+ 6,6%). 

 

BORDEAUX :

Depuis la rentrée de septembre, on note une stabilisation des prix sur Bordeaux (+0,9% en 1 an), mais une augmentation notable dans les villes de la périphérie ((+9,6% à Mérignac, +9,2% à Pessac…) qui confirme la tendance générale de recherche d’extérieurs et de maisons suite au confinement.

LYON :

Depuis la rentrée, dans la métropole lyonnaise, une baisse du volume d’acquéreurs pour certains types de biens et budgets a été constatée. Les grandes surfaces, même dans des quartiers comme le 6ème arrondissement où les biens s’arrachaient au prix fort post-confinement, ont plus de mal à trouver preneur. Un certain nombre de propriétaires qui souhaiteraient vendre ne le font pas, faute de trouver un nouveau bien ou craignant pour leur avenir professionnel, 

Les prix sont au plus haut, les taux d’intérêt restent attractifs mais l’incertitude semble vouloir peser dans les semaines/mois à venir et pourrait avoir un impact négatif sur le volume de transactions. Il est encore un peu tôt pour affirmer une réelle tendance sur les prix pour le semestre à venir, l’évolution de la crise sanitaire risque d’en être l’arbitre. 

NANTES  : 

Les demandes des primo-accédants sont en baisse suite aux restrictions de financement des banques. La demande des investisseurs reste soutenue avec un marché locatif très dynamique.

 

 

3°- Et qu’en est-il avec l’immobilier de bureau :

Entre télé travail, Home Office, une partie des bureaux semblent être désertése…. Les changements d’aujourd’hui ont ainsi des conséquences sur la demande en immobilier d’entreprise et auront un impact sur le mode de consommation des mètres carrés de bureaux !

 

En effet, la crise sanitaire bouleverse non seulement les modes de travail des Français mais également leur rapport au bureau physique. Si bien que les entrepreneurs commencent à changer de vision et de rapport avec l’espace de travail classique, et la charge importante que représente l’immobilier dans les bilans des entreprises, ne fait que renforcer ce questionnement

 

Le salarié est de plus en plus nomade, puisque désormais, 35 % des salariés travaillent à deux endroits ou plus.

Aujourd’hui on assiste à une vaste réflexion autour de l’immobilier de bureaux, du mobilier et des espaces de travail.

Le taux d’occupation actuel des bureaux par les employés en île de France est de 50 À 60 %.

En Ile de France, on recense plus de 100 000 m2 d’espaces de co-working, pour un prix mensuel moyen de 320 € pour un poste de travail, soit 3840 €/an.

Rappelons que le cout d’un poste de travail dans une entreprise est estimé entre 12 000 et 14 000 €/an, et représente le 2ème poste de dépenses derrière les salaires !

Gardez votre temps  pour développer votre activité et confiez votre recherche de bureaux à l’achat ou à la location à Homelike Office.

 

Avec l’évolution du virus de la covid 19 au quotidien, il est encore trop tôt pour voir les réelles conséquences sur l’immobilier d’habitation et l’immobilier de bureaux. Mais il est certain que cette fin d’année 2020 sera très chahutée et que l’immobilier en tirera les conséquences, avec une demande inférieure à l’offre, et donc une baisse des prix à terme. Il est d’autant plus important de se faire conseiller par un professionnel de l’immobilier et notamment un chasseur immobilier, qui défend les intérêts de son client acheteur, afin d’acheter le bon produit au bon prix et de pouvoir revendre facilement quelle que soit la conjoncture. Vous pouvez retrouver la liste des meilleurs chasseurs immobiliers au sein de la FNCI, Fédération Nationale des Chasseurs Immobiliers.

 

FNCI