Les chiffres immobiliers du premier trimestre 2017 montrent un marché dynamique qui semble toujours en pleine croissance. Les prévisions du second trimestre tendent à dire que la capitale va être marquée par un record historique : un prix au m² jamais atteint. Voici les chiffres des notaires, ils sont tout frais !

Le volume de vente s’accélère

La France connaît actuellement une hausse conséquente des volumes de ventes de biens dans l’ancien. A Paris, le 1er trimestre s’inscrit 70% au-dessus du 1er trimestre 2016 ayant été très mauvais et 13% au-dessus d’un 1er trimestre moyen, sur la période de forte activité (1999-2007).  Avec plus de 10 000 logements vendus, c’est le meilleur 1er trimestre depuis 1991.  En Ile-de-France, le nombre de vente a augmenté de 38% si l’on compare le 1er trimestre 2017 à celui de 2016.

Le premier trimestre 2017 est donc marqué par une progression des ventes qui se maintient avec 10 440 logements anciens vendus : les élections présidentielles n’ont eu que très peu d’effet sur le marché de l’immobilier. Seule l’orientation à la hausse des taux d’intérêts a pu inquiéter les acheteurs et les inciter à concrétiser rapidement leurs acquisitions.

 

Qui dit hausse du volume de ventes dit souvent hausse des prix !

Et c’est effectivement Paris qui détient le record : sa hausse de prix fulgurante tire la globalité du marché à la hausse.  Sur les ventes de Janvier à Mars, le prix des appartements anciens s’élève à 8 450€/m², c’est-à-dire une hausse annuelle de 5,5%.

Après être monté à 8 460€ en Juin 2012, le prix du m² était redescendu à 7880€ en Mai 2015 : moins de 2 ans après, le prix du m² remonte en flèche.  D’après les indicateurs avancés (basés sur les avant-contrats des notaires), Juillet 2017 annonce un prix record de 8 800€/m² avec une hausse annuelle qui serait de 7%.

Le prix du m² selon les arrondissements

Au cours du premier trimestre 2017, le prix moyen au m² des appartements anciens, varie entre 6360€/m² dans le quartier de la Chapelle (18ème) et 14 850€/m² à Saint-Germain-des-Près (6ème).
(on rappelle qu’il s’agit de prix de vente net vendeur, hors frais d’agence éventuels)

La capitale compte actuellement 4 arrondissements au-dessus des 11 000€/m² : le 6ème, 7ème, ainsi que le 1er et le 4ème venus s’ajouter au groupe cette année. La hausse des prix est généralisée dans Paris (parfois jusqu’à plus de 10%) à l’exception du 7ème arrondissement.

 

 

 

Malgré ces prix fulgurants le nombre d’acquéreurs ne cesse de croître, il y a une pression accrue de la demande et la sélectivité du marché a diminué. Les acquéreurs sont contraints de se décider rapidement et les négociations sont largement réduites. Avec l’effet du Brexit les 5 pièces sont d’autant plus convoités par les français qui reviennent habiter dans la capitale. Etant déjà des biens rares à Paris, l’acquisition d’un grand appartement s’annonce plus compliquée encore.

Selon les notaires, les perspectives d’activité du marché parisien s’annoncent dynamiques durant les prochains mois. Le coup de frein envisageable serait une hausse des taux d’intérêts : bien que les prix de l’immobilier flambent, le pouvoir d’achat des ménages ne suit pas. La solvabilité des acquéreurs est uniquement dûe au maintien des taux d’intérêts à des planchers bas, ainsi qu’à à des facilités d’accès au crédit.

 

En tout cas, nous ne devrions pas manquer de travail pour vous dénicher la perle rare !

Si vous souhaitez visionner une vidéo sur les chiffres immobiliers, c’est par ici.

 

L’avis des chasseuses d’appart Homelike Home….

Bien que nous ne remettions pas en cause les chiffres et les prévisions notaires, évidemment, nous constatons qu’ils ont (et c’est logique) quelques semaines de retard.

Car après une frénésie d’achat rarement atteinte, que nous avons observée entre septembre 2016 et avril 2017 (couplée à une pénurie énorme de biens), nous constatons depuis les élections un léger coup de frein sur la demande, ce que nous confirment les agences qui ont nettement moins d’appels pour leurs annonces.

Est-ce que les acquéreurs sont fatigués de devoir se battre pour acheter à prix d’or? Moins pressés d’acheter puisque les taux ne sont finalement pas près de remonter ? (une légère baisse est même annoncée….) Effrayés par le niveau des prix, qui érode vraiment trop leur pouvoir d’achat? Les semaines qui viennent nous le diront, et nous viendrons en reparler par ici !

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