Les chiffres des notaires actuellement publiés concernent le 1er trimestre 2022, et nous donnent quelques tendances pour ce 1er semestre 2022, qu’on vous laisse découvrir ci-dessous.

 

Quelle est la conjoncture immobilière en Ile de France, en volume ?

L’activité a été dynamique en Ile-de-France en ce début d’année 2022, après le ralentissement de la fin d’année dernière. Depuis plusieurs trimestres, le marché parisien a retrouvé des couleurs en terme d’activité. La baisse des prix et des vendeurs plus enclins à la négociation, expliquent sans doute cette amélioration.

Les évolutions des prix en Ile-de-France restent assez inhabituelles, avec, d’une part des hausses de prix plus fortes pour les maisons que pour les appartements. D’autre part, les augmentations des prix sont plus marquées en Grande Couronne qu’en Petite Couronne.

Le choc de la guerre en Ukraine, et ses conséquences sur le contexte économique, avec une accélération de l’inflation et des premières hausses des taux d’intérêt, pourraient peser, à terme, sur la solvabilité des ménages. À l’inverse, ce climat anxiogène et incertain confirme tout l’intérêt d’être propriétaire, pour pouvoir disposer d’un bien que l’on peut occuper ou louer, et pour protéger un capital.

 

Les volumes de ventes de logements anciens en Ile-de-France des trois premiers mois de 2022 sont stables par rapport à la même période en 2021 (+1%).

Au 1er trimestre 2022, les ventes d’appartements se sont consolidées par rapport à la même période en 2021 en Petite Couronne (+1%) et en Grande Couronne (+2%).

En revanche, le marché de la maison a été moins dynamique, après il est vrai une période tout à fait exceptionnelle. Mais les hausses de prix confirment l’attractivité de ce marché qui fait face à un manque d’offre croissant.

On assiste à une situation inhabituelle depuis la fin des confinements. En effet, depuis un an, l’évolution des prix des maisons en Ile-de-France excède largement celle des prix des appartements à Paris. Depuis fin 2020, l’évolution annuelle du prix des maisons se maintient autour de + 6 à +7%, tandis que celle des appartements diminue progressivement, de -1 à -2%.

Quelle est la conjoncture immobilière en Ile de France, en valeur ?

On note une tendance très légèrement baissière à Paris et quelques hausses en Petite et en Grande Couronne, après le ralentissement de la fin d’année dernière.

Si les volumes de ventes d’appartements sont restés dynamiques, les prix n’ont pratiquement pas évolué en un an en Ile-de-France au 1er trimestre 2022, dans la continuité de ce que l’on observait déjà au 4e trimestre 2021.

La hausse des prix est de +2% en un an pour les appartements en Petite Couronne. D’après nos indicateurs avancés sur les avant- contrats, les hausses annuelles attendues seraient de +1% en juin et juillet 2022. En revanche, en Grande Couronne, la hausse annuelle des prix, est de +4,8% au 1er trimestre 2022. cette tendance à la hausse se stabiliserait autour de 4% d’ici juillet.

A Paris, l’érosion des prix se prolonge, à un rythme assez proche de celui observé entre 2013 et 2015. Le prix au m2 a reculé de 10 600 € au 4e trimestre 2021 à 10 520 € au 1er trimestre 2022, et il devrait continuer d’osciller autour de 10 500 € jusqu’en juillet 2022, soit une baisse de -2,1% de juillet 2021 à juillet 2022.

La pression de la demande sur les maisons depuis le début de la crise sanitaire conduit à une hausse annuelle des prix de + 5,7% au 1er trimestre 2022 qui  pourrait remonter à +7,2% en juillet 2022 en Ile-de-France. L’appétence pour la maison en grande couronne ne faiblit pas, bien au contraire.

A Paris, les prix ont continué de s’éroder et s’établissent à 10 520 € le m2 au 1er trimestre 2022 (-1,2% en un an).

Au 1er trimestre 2022, les prix au m2 varient de 8 030 € (quartier La Chapelle dans le 18e arrondissement) à 17 400 € (quartier Notre-Dame dans le 4ème arrondissement).

Le quartier Notre-Dame est 2,17 fois plus cher que le quartier de La Chapelle, avec un rapport historiquement bas.

6 arrondissements dans Paris sont sous la barre des 10 000 € le m2 au 1er trimestre 2022. Le 15ème arrondissement rejoint les cinq arrondissements situés à l’est sous la barre des 10 000 € le m2.

On note des évolutions de prix orientées à la baisse dans presque tous les arrondissements. Ainsi, 10 arrondissements sur 17 enregistrent une baisse significative des prix et seul le 5ème arrondissement voit ses prix augmenter de + 1% en un an !

 

Au 1er semestre 2022, les hausses des taux d’intérêt semblent avoir davantage incité les acquéreurs à concrétiser rapidement leur achat, leur solvabilité n’étant pas impactée pour le moment de façon critique. Les notaires considèrent que ce mouvement s’est prolongé, avec la volonté de nombreux ménages de signer avant l’été.

Dans une courte perspective, l’immobilier pourrait continuer de résister à ces crises, bénéficiant de la confiance des ménages et resterait plus que jamais une valeur-refuge, un rempart contre l’inflation et l’insécurité.

La baisse des prix parisiens est largement compensée par les hausses en banlieue, et encore plus par la province :

D’après les avant-contrats, à Paris la baisse des prix devrait s’accentuer, en Petite Couronne les évolutions de prix seraient modérées, tandis qu’en Grande Couronne les hausses de prix se maintiendraient.

Les maisons en Ile-de-France se vendent vite, très vite et voient leur prix augmenter de +5.7% en 1 an. Même si on note un petit ralentissement, la progression des prix reste est en augmentation de +5% du 1er trimestre 2021 au 1er trimestre 2022.

Les prévisions sont optimistes pour l’année 2022, puisque les prix des maisons augmenteraient de + 7% en 1 an en Ile-de-France.

La province a le vent en poupe et les maisons et appartements se vendent très rapidement. Au premier trimestre 2022, les prix des logements anciens en province augmentent de +1,8 %, après une augmentation de +2,4 % au troisième trimestre et de +2,3 % au quatrième trimestre 2021.

 

Les petites villes sont celles qui augmentent le plus comme Angers, Brest, Reims, le Mans, Pau, Poitiers, le Havre. En revanche, les villes comme Lille, Lyon, Nantes et Nice voient leur prix diminuer un peu.

Les grandes villes sont donc moins recherchées par les acheteurs actuellement, qui aspirent à davantage d’espace et de verdure… Exception faite pour Marseille qui a connu une hausse de ses prix de +4,9% en 1 an, avec un prix moyen à 3467 €/M2.

Avec l’augmentation des prix de l’immobilier ces dernières années, de plus en plus de ménages n’ont plus les moyens d’habiter en centre-ville dans les grandes métropoles et doivent s’excentrer en périphérie. On note aussi un attrait très fort pour les maisons de campagne, avec de nombreux acheteurs en Normandie, et dans le Perche. Près de 40% des Français qui veulent déménager cette année affirment que cette crise sanitaire leur a donné envie de s’installer dans un cadre de vie plus éloigné du centre urbain. Du coup, le prix de l’immobilier dans les communes moyennes et dans les zones rurales est passé de +3% d’augmentation à +17% en 2 ans !

Chez Homelike Home, on l’a bien compris, et on a ouvert de nombreuses agences de chasse immobilière en province. Retrouvez nos agences sur notre site et laissez vous guider pour un achat sur mesure.