Le marché immobilier lyonnais demeure tendu malgré la crise et la pandémie de Covid-19 qui n’a pas enrayé la machine, bien au contraire ! Les prix immobiliers continuent de s’envoler à Lyon, avec une évolution de +11,8% en 1 an.

De plus, la demande dépasse largement l’offre dans la 2ème ville de France, ce qui influe obligatoirement sur l’augmentation des prix.
L’immobilier lyonnais ne s’est pas effondré en 2020, malgré des conditions d’obtention de prêts plus contraignantes et surtout les 2 confinements. Le nombre de transactions dans l’ancien accuse ainsi un recul d’à peine 10 % par rapport à 2019, une année record en matière de ventes.

 

Une offre qui se raréfie

Le foncier disponible pour construire à Lyon est devenu très rare. Le moindre m² de terrain atteint des prix stratosphériques, impactant de facto, la facture finale des logements construits dessus.

D’autre part, les ventes de logements neufs sont au plus bas dans la métropole de Lyon. En 2020, les promoteurs immobiliers lyonnais ont vendu à peine 2 800 logements neufs… alors qu’il faudrait produire entre 5 000 et 8 000 logements pour absorber les flux démographiques arrivant chaque année.

Peu de logements vendus en 2020 signifie peu de logements construits en 2021. Du neuf plus rare, donc plus cher… Face aux prix élevés pratiqués partout à Lyon, les propriétaires hésiteront davantage à vendre ne sachant pas à quel prix trouver un nouveau bien. Le cercle est vicieux : la pénurie du neuf grippe l’ensemble du marché, même ancien, et accélère la flambée des prix qui ne s’arrêtera pas en 2021.

 

Un exode vers la banlieue lyonnaise

On assiste à une nouvelle tendance : les habitants sont de plus en plus attirés par les biens à l’extérieur de la ville.
Les expatriés et les investisseurs de biens à vocations touristiques, sont quant à eux plus frileux. Le marché est actuellement en stand-by en attendant la fin de la pandémie. Les investissements locatifs et les investissements pour « louer en Airbnb » connaissent un ralentissement. Plus généralement, la crise sanitaire et les nouvelles réglementations gouvernementales ont fragilisé ce marché, et ce, dans tout le pays. Auparavant, les acheteurs et investisseurs se précipitaient sur ce genre de biens, et rêvaient d’investir à Lyon. A l’heure actuelle cette tendance s’est fortement calmée.

Les personnes, qui souhaitent acheter un appartement, plébiscitent Lyon intra-muros avec ses 9 arrondissements, ainsi que Villeurbanne et la banlieue limitrophe de Lyon. Pour l’achat d’une maison, les acheteurs se tournent davantage vers la périphérie, voire vers les 2ème et 3ème couronnes lyonnaises, dès lors qu’ils sont en capacité de télétravailler.

La pression de la demande n’a nulle part été altérée par la crise du covid : les quartiers intramuros dont l’attrait augmente le plus sont le 7ème arrondissement, avec notamment la future installation de l’EM et le quartier de la Croix Rousse.
La Presqu’île, quant à elle, est saturée !  Les 6ème et 3ème arrondissements demeurent toujours aussi recherchés. De l’autre côté de la Presqu’Île, le 9ème arrondissement, affichant les prix les plus attractifs jusqu’à présent, connaît une hausse de + 16 % avec un prix moyen / M2 de 3 827 €. Seuls les 4eme et 5eme arrondissements affichent des hausses en dessous des 10 %, avec respectivement + 5,8 % et + 8,8 %.

 

Le prix du m2 est de 5 652 € en moyenne à Lyon et il atteint même 7 184€ dans le très convoité quartier du 6ème arrondissement, avec une hausse de +15,4%.

Tous les arrondissements ont vu leur prix augmenter fortement sans exception. Les prix de l’ancien flambent dans les arrondissements les plus cotés, car l’offre « neuve » est tellement pénurique qu’elle n’alimente plus le marché. Les arrondissements les moins chers, donc plus attractifs aussi bien pour les primo-accédants que les investisseurs, subissent un « effet de rattrapage » qui devrait logiquement se poursuivre en 2021. Autant dire que, malgré les contraintes imposées par les banques, les lyonnais continuent d’acheter à un prix élevé.

Cette augmentation a un effet domino avec une répercussion directe sur les marchés des communes adjacentes. Dans la métropole de Lyon, c’est particulièrement vrai pour les communes de l’est lyonnais, avec notamment 3 grandes villes qui connaissent une accélération de leur marché immobilier plus que significative !

Vaulx-en-Velin : +6.8 % (2 420€/m²)
Vénissieux : +11.1% (2 597€/m²)
Villeurbanne : +9,5% (3 696 €/m²)

 

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