TAUXC’est LE sujet évoqué à coup sûr par les acquéreurs que nous rencontrons depuis la rentrée: la hausse des taux immobiliers.

La petite remontée des taux au mois de juillet a été massivement évoquée dans la presse (et notamment dans les dossiers de rentrée), et depuis on a affaire au téléphone arabe « une agence – slash un ami / ma belle-mère / etc….. 😉 – m’a dit qu’il fallait se dépêcher d’acheter, car les taux remontent, qu’en pensez-vous? »

Pour répondre à cette question, autant faire appel à un professionnel dont c’est le quotidien! Nous l’avons donc posée à notre partenaire Carl Japhet, courtier à la CAFPI, qui a déjà accompagné un grand nombre de nos clients pour l’obtention et la mise en place de leur financement.

 

En préalable, une question de base : comment les banques fixent-elles les taux d’emprunt immobilier ?

Les taux dépendent d’abord des taux auxquels les banques empruntent l’argent qu’elles vont prêter à leurs clients. Pour en connaître les tendances, il faut essentiellement surveiller l’OAT (obligation assimilables du trésor) à 10 ans, et le taux directeur de la BCE.

Sur ce coût de l’argent, la banque ajoute sa marge commerciale, qui dépend du profil de l’acquéreur-demandeur (donc du niveau de risque de la banque), et de la typologie du bien acheté (résidence principale, investissement locatif….)

A ces 2 éléments, vient s’ajouter le « contexte interne » de chaque banque: certaines par exemple ont été récemment submergées de dossiers (de financement et refinancement) et ont volontairement augmenté leurs taux pour limiter le flux de nouveaux dossiers….

 

Après la remontée des taux de cet été, à quelle tendance peut-on s’attendre à très court terme, et à moyen terme ?

Après avoir atteint un minimum historique de 0,3 au printemps 2015, l’OAT 10 ans a recommencé à grimper pour atteindre 1,2 en juillet, d’où la (faible) répercussion sur les taux de prêts immobilier à la rentrée:

 

OAT

Mais depuis, l’indice est de nouveau en baisse….

Donc à très court terme, les taux sont stabilisés, et même parfois en légère baisse pour certaines banques (notamment celles qui avaient répercuté le plus fortement la hausse récente).

A plus long terme, d’ici 2016, il n’y a aucune raison objective de hausse majeure des taux, et si hausse il devait y avoir, elle serait faible.

 

Merci Carl 🙂

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